Extrait du site asiacat.free.fr, site particulièrement intéressant que nous avons eu plaisir à découvrir
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Le chat et les marins

 

 

                                                     

 

Les chats arrivèrent en Europe par la voie maritime, adoptés par les marins pour leurs qualités de chasseurs de rats.

L’implantation des chats à travers le monde doit beaucoup aux affinités entre marins et félins. Les marins sont souvent superstitieux ils aiment voyager avec des chats qui leur porteront bonheur durant les traversées et chasseront les rongeurs des cales des navires.

Les chats étant censés pouvoir déclencher des tempêtes avec leur queue magique, les meilleurs porte-bonheur, étaient les Manx, car ils n’avaient pas de queue ce qui signifiait  pas de tempête. Les premiers chats domestiques arrivèrent en Europe sur les navires phéniciens aux environs de 900 avant Jésus Christ. Dans l’Ancienne Egypte les marins sont très liés aux chats. De part leur rôle contre les rongeurs, ils étaient des membres respectés de l’équipage. L’Eglise condamnait les chats « disciples de Satan ». Mais les marins n’en tenaient pas compte. Pour certains marins le chat avait le pouvoir d’écarter le mauvais temps. Les femmes de marins gardaient un chat à la maison pour prévenir les désastres en mer. Quand un chat s’approchait d’un marin sur le  pont c’était un signe de chance. En revanche si le chat s’en retournait à mi-chemin cela portait malheur. La chose à éviter à tout prix était de jeter un chat par-dessus bord ; cela provoquait une terrible tempête et apportait neuf ans de malheur.

Les marins égyptiens emmenaient des chats et parfois vendaient les chatons aux Phéniciens ou à d’autres peuples.

En mer les chats tricolores sont investis par les marins du pouvoir de les ramener à bon port.

Les marins du monde entier partagent toutes sortes de superstitions sur les chats. Il est considéré de bon augure d’en avoir un à bord, bien que prononcer le mot « chat » soit parfois censé porter malheur, peut-être à cause de la punition infligée à bon nombre de matelots avec le martinet baptisé « chat-à-neuf queues », un fouet constitué de neuf lanières de cuir. Les marins japonais étaient convaincus que la seule façon d’éloigner les démons des tempêtes était de forcer un chat écaille et blanc à grimper sur les drisses jusqu’en haut du mât.